La dépendance affective

Un besoin majeur de se sentir aimée…

L’être humain est avant tout un être social : nous sommes donc tous dépendants affectivement dans la mesure où nous avons non seulement besoin les uns des autres, mais aussi besoin de savoir que nous sommes aimés. 

L’affectivité, l’attachement, l’approbation et la reconnaissance, les émotions nées des relations interpersonnelles sont des composantes essentielles dont nous ne pouvons pas nous passer. Durant toute sa vie, chacun d’entre nous a besoin de nourritures affectives au moins autant que de nourritures terrestres. 

 

Parler de dépendance affective pathologique amène logiquement à parler d’addiction, dernier recours pour « pallier les conséquences d’une souffrance psychique souvent déterminée par des traumatismes anciens. Un début de vie chargé de grande souffrance, en raison de liens parents-enfant problématiques ou pathologiques qui ont installé une grande insécurité affective chez le tout petit, que l’on retrouve chez l’adolescent puis, plus tard, chez l’adulte. 

Cette forme d’attachement, affectivement et émotionnellement très carencée, n’a pas su répondre aux besoins psychiques essentiels de l’enfant. L’ADULTE QU’IL DEVIENDRA SOUFFRIRA DE DEPENDANCE AFFECTIVE PROBLEMATIQUE OU, PIRE, PATHOLOGIQUE !

En raison des graves et profondes carences affectives installées dès la petite enfance, les dépendants affectifs pathologiques ne s’aiment pas et, ne s’aimant pas, cherchent à l’extérieur ce qu’ils ne trouvent pas en eux.

 CONSÉQUENCES :

C’EST LA DESAMOUR D’EUX-MÊMES QUI LES ENTRAÎNE DANS CETTE PATHOLOGIE.

Ils sont ainsi à l’affût de marques de reconnaissance et d’amour, de gratification, qui leur confèrent un sentiment de valeur personnelle, la confirmation de leur EXISTENCE. 

C’est parce qu’ils ont été empêchés de s’aimer qu’ils cherchent cet amour chez les autres : une façon de compenser ce qui leur a manqué et leur manque encore cruellement . Une façon aussi de repousser la tefrreur de la solitude. 

Pourtant, ils ne parviennent jamais à être totalement satisfaits : un jour ou l’autre, ils sont amenés à consulter un médecin qui leur prescrit le plus souvent un antidépresseur et un anxiolytique, ce qui peut les soulager mais ne règle pas leur problème.  Il ne leur viendrait d’ailleurs pas à l’esprit de prendre un rendez-vous avec un addictologue car s’étant éloignés d’eux-mêmes, ils ne peuvent pas prendre conscience de l’origine de leur incapacité à être heureux, sans l’amour de l’autre. 

 » L’autre devient une drogue apaisante et rassurante. Celui qui règlera nos affaires d’enfance. Il ne représente plus l’être cher mais l’oxygène dont on a besoin pour vivre. » Dr William Lowenstein

Je vous parlerai dans un prochain article pour savoir comment s’en sortir. Pour rester informé de tous mes articles et de mes Ebook, inscrivez-vous sur la newsletter. À  très vite pour un prochain article ! 

(La Dépendance affective par la psychothérapeute Sylvie TENENBAUM)